Se découvrir lesbienne.
Il y a celles qui découvrent leur homosexualité sur le tard, lorsqu'elles sont mariées, qu'elles ont des enfants. D'autres le savent "depuis toujours", elles ont une attirance pour les filles dès les premiers émois d'ados. C'est mon cas.
Plus précisément, c'est au collège que j'ai senti mon attirance pour les filles, à l'heure où ce sont les garçons qui te tournent autour, qui te draguent, qui flirtent dans la cour de récré. Alors je les repousse poliment, je cherche des excuses. Je leur dis que je suis pas encore intéressée, que je suis trop jeune, que je suis en retard à ce niveau là. Et puis très vite ils te laissent tranquille, parce qu'ils sont pressés, eux, de trouver une fille avec laquelle sortir. Mais de là à aller vers les filles, il y a quelque chose qu je n'ose pas. Donc je les regarde et je savoure les cours de natation.
Au lycée, j'ai vite déniché une autre lesbienne, mais on ne sortait pas ensemble, pas le feeling comme on dit. Les autres n'y ont vu que du feu. Rebelotte, les garçons des autres collèges qui se sont rajoutés chassent les filles célibataires, plus audacieux désormais. Je suis trop lâche, je leur dis que c'est pas la peine, que de toute façon, tant que j'ai pas mon bacho, je sortirai avec personne.
Bien sûr, les bruits se sont mis à courir. Mais pas dans le sens où on pourrait le penser. Pas d'insultes homophobes, non, mais une classification parmi les intellos, d'autant que je suis dans le tiercé de la classe - des ES souvent pas très motivés, donc ça veut pas dire grand chose. A côté, je commence à voir en douce une fille, en cachette. Je ne regrette absolument pas ma discrétion, l'heure n'était pas encore au coming-out aussi fréquent qu'aujourd'hui. Ca, c'est une autre histoire...
Plus précisément, c'est au collège que j'ai senti mon attirance pour les filles, à l'heure où ce sont les garçons qui te tournent autour, qui te draguent, qui flirtent dans la cour de récré. Alors je les repousse poliment, je cherche des excuses. Je leur dis que je suis pas encore intéressée, que je suis trop jeune, que je suis en retard à ce niveau là. Et puis très vite ils te laissent tranquille, parce qu'ils sont pressés, eux, de trouver une fille avec laquelle sortir. Mais de là à aller vers les filles, il y a quelque chose qu je n'ose pas. Donc je les regarde et je savoure les cours de natation.
Au lycée, j'ai vite déniché une autre lesbienne, mais on ne sortait pas ensemble, pas le feeling comme on dit. Les autres n'y ont vu que du feu. Rebelotte, les garçons des autres collèges qui se sont rajoutés chassent les filles célibataires, plus audacieux désormais. Je suis trop lâche, je leur dis que c'est pas la peine, que de toute façon, tant que j'ai pas mon bacho, je sortirai avec personne.
Bien sûr, les bruits se sont mis à courir. Mais pas dans le sens où on pourrait le penser. Pas d'insultes homophobes, non, mais une classification parmi les intellos, d'autant que je suis dans le tiercé de la classe - des ES souvent pas très motivés, donc ça veut pas dire grand chose. A côté, je commence à voir en douce une fille, en cachette. Je ne regrette absolument pas ma discrétion, l'heure n'était pas encore au coming-out aussi fréquent qu'aujourd'hui. Ca, c'est une autre histoire...